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Prix
Bernard Frank
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Gatsby le Magnifique
Francis Scott Fitzgerald, Victor Llona, Bernard Frank
- Folio
- Folio
- 12 Janvier 2012
- 9782070445318
«S'il faut dire la vérité, Jay Gatsby, de West Egg, Long Island, naquit de la conception platonicienne qu'il avait de lui-même. Il était fils de Dieu - expression qui ne signifie peut-être rien d'autre que cela - et il lui incombait de s'occuper des affaires de Son Père, de servir une beauté immense, vulgaire, clinquante. Aussi inventa-t-il la seule sorte de Jay Gatsby qu'un garçon de dix-sept ans était susceptible d'inventer, et il demeura fidèle à cette conception jusqu'à la fin.» Le chef-d'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald paraît ici dans une traduction inédite.
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les restaurants comme les cafés m'ont toujours semblé l'un des éléments essentiels d'une ville.
plus, du moins autant pour ne choquer personne, que musées, églises et monuments en tout genre. c'est ce qui nous permet d'en supporter la tension, les cruautés quotidiennes. une ville sans bistrots, c'est une ville sans rencontres. b. f.
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Le dernier des Mohicans ; manège enchanté
Bernard Frank, Charles Dantzig
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 19 Octobre 2011
- 9782246788720
Publié pour la première fois en 1956, Le Dernier des Mohicans est la réponse de Bernard Frank à un article de Jean Cau, le secrétaire de Jean-Paul Sartre, paru dans la revue Les Temps Modernes. Cau avait violemment attaqué le dernier roman de Frank, Les Rats, où il était moqué ainsi que d'autres écrivains existentialistes. Plutôt qu'un assaut inconsidéré écrit dans la fureur, Frank préfère un essai où il se met lui-même "à la question", car au fond "on ne répond jamais à personne". A la faveur de sa réplique, il passe au crible toute l'avant-garde littéraire de l'après-guerre, qu'elle soit de droite avec Michel Déon et Maurice Druon, ou de gauche avec Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Aucun n'échappe au jugement éclairé de celui que Charles Dantzig qualifie de "très ancien petit garçon blessé par les vulgarités de la vie, et qui avait trouvé que le meilleur moyen de les parer est la littérature".
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Recueil foisonnant, où l'auteur réunit d'illustres personnages, de tous les bords et de tous les temps : de Stendhal à Boris Vian, en passant par Hugo, Gautier, Pétain, De Gaulle et Lecanuet, mais aussi Sartre, Lautréamont, Montaigne, Servan-Schreiber, Druon et Mérimée. Ouvrage récompensé en 1981 par le prix Roger Nimier.
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Les "Rats", ce sont Bourrieu, Weil, François et Ponchard, une constellation de jeunes gens blasés et ambitieux, qui rêvent de s'introduire dans le monde des lettres, et, en attendant, sortent les filles comme on allume des cigarettes.
Livre foisonnant, livre sur la naissance des vocations littéraires et la vie parisienne de la jeunesse dorée des années cinquante, Les Rats dit avant tout l'ennui existentiel qui assaille ses personnages principaux, et les conduit de vacances sur la Côte d'Azur en cocktails éditoriaux pour finir révolutionnaires en Amérique du Sud. Bernard Frank dessine une véritable radioscopie, implacable et mordante, d'un monde hanté par une insatisfaction chronique et le piège de la médiocrité, mais également des ressorts les plus profonds de nos rapports sociaux.
Dans sa préface, Olivier Frébourg souligne: "Aujourd'hui, alors qu'une majeure partie de la littérature et de la critique parisienne patauge dans les bons sentiments et l'humanisme pleurnichard, Les Rats s'impose comme un contrepoison, l'antidote au sentimentalisme. Ici le cynisme est une épreuve de vérité, un révélateur. L'humanité y est épinglée avec cruauté et insolence."
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Dans Géographie universelle, l'auteur se promène d'un pays à l'autre, observe, critique, se souvient, lance des piques et s'amuse. Israël est un texte plus grave dans lequel Frank soulève les grandes questions du judaïsme et de l'antisémitisme.
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En soixantaine est le tome II de Mon siècle qui a été publié en 1993, une fois première, au Quai Voltaire, maison qui a depuis provisoirement disparu après le suicide du notaire Voitey.
Heureuse ou triste époque où nous survivons à nos éditeurs. De maisons, ce que j'en ai vu disparaître et renaître depuis plus de quarante ans que j'écris. Et les quotidiens, les hebdomadaires, les mensuels où j'avais confié mes bavardages. Mon siècle est le titre d'un feuilleton qui a commencé au début des années 50 dans L'Observateur, et qui se finira faute de combattant dans les années 2000 de ce même journal dont je semble assurer de loin en loin la permanence.
Pourquoi En soixantaine ? C'est que ces années 60 qui devraient être lugubres dans mon souvenir, je n'y ai pas fait exactement ce qu'on attendait de moi, je m'y suis enfoncé jusqu'au trognon. Que mes chroniques évoquent le peu que j'ai gardé de ces années-là. Et qu'enfin en soixantaine est un pastiche d'en quarantaine. Oui, j'avais quarante ans quand je me suis mis en soixantaine ! Je souhaite aux jeunes gens épris de littérature, et qui fuient un existence trop asservie au quotidien, de se balancer sur la corde avec autant d'aplomb.
A vingt ans, rien ne le laissait prévoir avec ces livres qui encombraient mes tiroirs. Sartre aurait-il eu raison ? On n'a que la vie qu'on mérite et qu'on ne mérite pas. Lola, ma chatte de quatre mois, ma chatte de gouttière aux poils noirs et tigrés qui m'empêchait d'écrire par ses coups de patte, s'endort à ce que j'écris. Chut ! Plus un mot : tome II, tome III et à l'infini.
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Une compilation des oeuvres de l'éditorialiste du«Nouvel Observateur».
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Le bouddhisme japonais, héritier direct de la tradition bouddhique chinoise, qui s'était épanouie duVIe au VIIe siècle, a conservé fidèlement les enseignements des écoles continentales. Il a su aussi se montrer innovateur en réorganisant les données indiennes et chinoises ou encore en donnant naissance au syncrétisme original et vivace avec les croyances locales. L'un de ses plus extraordinaires aspects est l'essor des doctrines ésotériques (mikkyô) : celles-ci font pendant au tantrisme tibétain et offrent une autre image de cette dimension ultime du bouddhisme. Bernard Frank (1927-1996), premier titulaire de la chaire de civilisation japonaise au Collège de France, fut un incomparable connaisseur des traditions littéraires et religieuses du Japon classique. Il consacra les quinze années de son enseignement à étudier l'iconographie bouddhique japonaise dans ses relations avec les fondements doctrinaux, d'une part, et son contexte littéraire et historique, d'autre part. Voici enfin réunis en un volume les résumés annuels de ses cours, précédés de la leçon inaugurale qui en définit les orientations. Ainsi regroupés, ces textes donnent une présentation cohérente et approfondie de l'une des faces les moins connues du bouddhisme japonais.
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Depuis un demi-siècle, Bernard Frank n'a cessé d'écrire. Mais, dit-il, "Plus on écrit souvent, moins on fait attention à ce que vous dites'. Aussi le temps est-il venu de remettre les pendules à l'heure et de redonner à cet écrivain la place qui lui revient, une des toutes premières des lettres françaises contemporaines. Dans la profusion de ses écrits, Bernard Frank a choisi des maximes, des aphorismes, des traits qui le caractérisent au mieux ; au besoin il en a créé, il en a rajouté.
On retrouve ici quelques thèmes qui lui sont chers. La littérature, tout d'abord, qu'il connaît mieux que personne, et qu'il aborde ici sous toutes ses facettes, le milieu littéraire, le critique, l'éditeur ("C'est merveilleux : dès que nous parlons, il se sent intelligent et, moi, j'ai l'illusion d'être riche."), jusqu'aux écrivains et à leur oeuvre. La politique, ensuite, qu'il a toujours regardé de loin mais avec un oeil perçant. Puis les femmes, l'alcool, et enfin lui-même.
Son sens du portrait et de la formule assassine font de Bernard Frank le meilleur de nos spadassins des lettres. -
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Thèse de doctorat. Étude historique et critique sur le consentement des ascendants au mariage : Faculté de droit de Paris, 26 mai 1899
Bernard Frank
- Hachette Bnf
- 1 Septembre 2018
- 9782329102894
Faculté de droit de l'Université de Paris. Étude historique et critique sur le consentement des ascendants au mariage. Thèse pour le doctorat. L'acte public... sera... soutenu le 26 mai 1899... par Frank Bernard,... http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784098v. Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr.
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Il nous faut écrire comme si c'était notre dernier jour, notre dernière chance.
En marge s'il le faut. Et c'est là où le brave journal est bénéfique... Nous sommes payés pour faire les fous, pour écrire ce qui nous passe par la tête. Et après, l'oubli, le divin oubli. Oui, si bon que soit notre papier, il sera oublié le jour ou la semaine où il a été publié. C'est la loi de la presse. Et, plus tard, en livre, avec un peu de chance, cet article retrouvera sa fraîcheur. Comme s'il était un inédit.
B.F.